"On est porté à croire, en voyant chaque colline couronnée de son cratère et les limites de chaque coulée de lave encore parfaitement distincte, qu'à une époque géologiquement récente, l'océan s'étendait là où elles se trouvent aujourd'hui.
Ainsi donc, et dans le temps et dans l'espace, nous nous trouvons face à face avec ce mystère des mystères, la première apparition de nouveaux êtres sur la terre."
Charles Darwin, Voyage d'un naturaliste

Les Galápagos doivent leur célébrité à
Charles Darwin qui y séjourna en 1835. 22 ans plus tard, il fît de leur faune singulière la pierre angulaire de sa théorie sur
L'origine des espèces par voie de sélection naturelle qui révolutionna le monde des sciences. Il émet ainsi l'hypothèse de la sélection du plus apte (ou sélection naturelle) parmi des individus naturellement variants. Il expose cette théorie en 1859 dans son livre l'
Origine des espèces.
A cheval sur l'équateur, l'archipel est ancré dans l'océan Pacifique, à 1000 km de la côte. Composé de 19 îles et de 42 îlots entourés d'une myriade de récifs, il s'étend sur une zone marine de 60 000 km2.
Chaque île est unique. Les paysages sont complètement différents, et la faune s'est adaptée à ces spécificités. C'est ce qui a ammené Darwin à sa théorie.
Les animaux, à l'exception des tortues, n'ont pas eu à craindre l'homme. Il est donc possible, sur ces îles plus que partout ailleurs dans le monde, de les approcher sans crainte. Vous pourrez vous en rendre compte dans les posts de descriptions qui vont suivre.
Pourtant ce paradis est en danger. Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a inscrit, le 23 juin 2007, les Iles Galápagos sur la liste du patrimoine mondial en péril, en vue d’obtenir de l’aide pour leur préservation. Les Iles Galápagos sont menacées par des espèces invasives, par un tourisme et une immigration croissants. Selon l’Unesco, ainsi, le nombre de journées passées par les passagers de navires de croisière a augmenté de 150 % au cours des 15 dernières années. Cette augmentation a alimenté la croissance de l’immigration et le trafic entre les Iles Galápagos, lui aussi en hausse, s’est traduit par l’introduction de davantage d’espèces invasives.
A n'en pas douter, la visite de l'archipel à un coût environnemental et il faut espérer que cette inscription va permettre le développement d'un tourisme plus limité et responsable que celui que nous avons pu voir (les débarquements de paquebots de 200 personnes au milieu d'une plage d'otaries ressemblaient à des invasions, qui nous ont conforté dans le choix de notre coquille de noix de 10 personnes).
La fondation de gestion du parc commence ainsi à restreindre les plages horaires ainsi que les lieux accessibles pour laisser un peu de répit à cet archipel qui représente, ne l'oublions pas, un enjeux de développement économique majeur de l'Equateur.
Sur cette note d'espoir laissez nous vous présenter ce que tout le monde décrit comme
"a wildlife, lifetime experience".