vendredi 29 juin 2007

Mission Kashama

Bien que nous ne vous parlions que nos activités du week-end, Thibaut et moi ne faisons pas que nous la couler douce! Lui travaille dur tous les matins pour découvrir toutes les subtilités de la langue de Cervantes, et moi de mon côté, je partage mon emploi du temps entre les Nations Unies et Hexagon, un cabinet de consultants en responsabilité sociale.

C'est dans le cadre de mes responsabilités au sein d'Hexagon que nous nous sommes retrouvés à passer un long we à Kashama, un complexe spa de luxe tout près de Santo Domingo de los Colorados. Pour travailler bien sûr! Notre mission pour ce projet consiste à élaborer une stratégie pour faire de cet hôtel un exemple de tourisme écologique et communautaire. Pour cela, j'ai été invitée à me rendre directement sur les lieux, accompagnée de mon bien aimé, afin de tester les prestations et d'évaluer le potentiel de l'objet de notre étude.

Nous partons donc le samedi matin à bord du 4x4 de Roberto, mon patron, direction Kashama. Nous quittons la sierra quiténienne et ses routes sinueuses pour arriver dans les plaines riches de végétation tropicale et nous traversons quelques villages où l'anarchie semble régner en maître.
Après 3h de voyage et de discussions passionnées de politique comparée avec le brillant Roberto, nous arrivons enfin dans ce paisible écrin de verdure qui contraste violemment avec ce que nous avions pu voir plus tôt.

La particularité de Kashama est d'être construit dans une cuvette au sein de laquelle se jette une magnifique cascade. Le résultat est assez spectaculaire!


Entre quelques réunions studieuses, notre hôte nous invite à participer à toutes les activités proposées.

Nous commençons par le Spa, la spécialité des lieux! Tout d'abord, hammam suivi d'une baignade rafraîchissante sous la cascade; puis nous avons pu vivre pendant plus d'une heure les joies du massage aux huiles essentielles accompagné d'une petite musique relaxante... Enfin, une fois sortis de la salle de massage, des bains bouillonnants nous attendaient pour terminer notre initiation. Un véritable régal.

Le lendemain, randonnée sportive au programme. Entre ces chemins boueux et cet air chargé de vilains moustiques, nous arrivons devant un obstacle et non des moindres: la rivière! Ne pouvant nous résoudre à nous plonger dans l'eau jusqu'à la taille, nous décidons de traverser en empreintant un tronc d'arbre surplombant la rivière. Mais là encore, la tâche n'est pas simple et je décide finalement d'y aller à califourchon. Dieu merci, le ridicule ne tue personne... Thibaut quant à lui fait preuve d'un équilibre étonnant et traverse la poutre sans embûche, au sec...

Enfin, les délices de la cuisine que nous avons eu la chance de goûter affûte l'esprit aventurier de Thibaut qui s'engage pour découvrir les sensations fortes de la descente en rappel!


Rappel
envoyé par Theo_Balt


A l'issu du week-end, nous devons donner nos impressions sur notre séjour au propriétaire client d'Hexagon du point de vue d'un touriste européen. Nous avions oublié que nous étions là en déplacement professionnel...

Que la vie est belle!

jeudi 7 juin 2007

Premiers pas au bord du Pacifique

Après notre excursion en forêt, le besoin de trouver le soleil, la mer et le sable chaud se faisait de plus en plus sentir. Nous avons donc décidé de consacrer le week end de 3 jours qui se présentait à visiter les plages de l'île de Muisne et de Sua.

Nous embarquons donc un jeudi soir (23h) à bord du TransEsmeraldas, un bus censé nous emmener directement vers un petit paradis (situé légèrement au sud d'Esmeraldas sur la carte).

5h du matin arrivée à Atacames: réveil brutal, descente du bus, pluie, gadoue, heures d'attente pour un billet de retour (on ne peut acheter le retour qu'une fois sur place en Equateur...), puis pour trouver un bus nous emmenant à Muisne, se succèdent.

Ce dernier petit bus, nous entraîne tout droit vers une des îles les plus sauvages d'Equateur.

En croisant les hypermarchés locaux, nous commençons à nous demander où se cache notre petit paradis... Sur la photo un combo primeur/boucherie/station-service/restaurant:

Finalement nous arrivons aux abords de l'île. Il ne nous reste plus qu'à traverser un petit bras de mer.

Muisne ne manque pas à la description qui nous en a été faite: elle est restée sauvage et isolée. Nous sommes les seuls étrangers et il n'y a pas beaucoup d'autochtones non plus!

Nous décidons de nous intaller au Playa Paraiso, dans un petit bungalow tout propret situé au milieu d'un grand jardin zen dont l'harmonie de l'aménagement tranche avec cette nature sauvage,
presque violente qui nous entoure.

L'heure est au repos et à la décontraction, allongés dans des hamacs en sirotant des jus de coco fraîchement ouvertes par notre hote.

A défaut de profiter d'un grand soleil, définitivement le grand absent du week end, nous aurons eu droit sur cette ile à déguster d'excellents coctails exotiques, et tout simplement les meilleurs encocados de camarones depuis notre arrivée (crevettes géantes cuisinées dans une sauce au lait de coco encore une fois ouverte devant nous...).

Le lendemain, après un petit déjeuner pris sur une table ayant élu domicile directement sur la plage, nous décidons de continuer notre week-end dans la petite station balnéaire de Sua. Cette ville offre une jolie plage entourée de falaises à la végétation dense.

Petite particularité de la plage: elle est bordée sur tout le long de cabanes à cocktail où l'on s'assoit sur des balançoires ou au premier étage pou profiter d'une pleine vue mer.

Au milieu de ce temps malheureusement décevant, des petites éclaircies nous laisse quand même entrevoir les paysages que nous étions venus chercher.

Il est bien difficile de retourner en haut de notre montagne à la fin du week end...