mardi 15 mai 2007

Welcome to Miami

Après un voyage assez agréable (je n'ai pas eu la chance de me retrouver surclassé comme Sabrina, mais j'ai compensé cela par un judicieux enregistrement sur internet avec placement en zone de césure pour un espace aux jambes doublé), me voici arrivé dans la ville qui ne connait pas d'hiver (juste des ouragans).

A la première bouffée d'air local, j'ai failli suffoquer: c'était chaud, très chaud, lourd et humide. Je comprenais beaucoup mieux pourquoi la clim avait joué un rôle si important dans le développement de la ville.

Cette ville cumule les contrastes. Elle est pour moi une espèce de farce, mais où certains voient leur vie se dérouler dans le mauvais rôle. Des buldings immenses, des plages à perte de vue et des voitures d'exception comme standard, cotoient des quartiers délabrés. Les moins malchanceux des oubliés du rêve américains sont écartés vers les centaines de miles d'une sinistre banlieue, les autres cherchant à s'abriter sous les inombrables autoroutes suspendues.

Pour ceux qui ont la chance de participer aux festivités, le programme est à peu près le même que dans notre St Trop, sauf qu'ici le Hummer remplace les 911, et le costume bien monté cède sa place aux ensembles jean-débardeur-bandana. L'activité principale reste cependant la même : s'asseoir à la terrasse d'un café branché, mettre ses lunettes de soleil, prendre un air détaché, mais ne pas perdre une miette du spectacle de la rue...

Une fois ces deux concepts assimmilés, (j'avais déjà été préparé au contraste lors d'un précédent séjour à NY, et à la loi de l'apparence sur notre côte d'azur...) il devient possible de profiter de ce que Miami a de bon à offrir.

Le contact humain est à l'opposé complet de ce à quoi l'on pourrait s'attendre. Des gens serviables se mettant en 4 pour vous aider. Pas une seule pointe d'arrogance dans leur discours. Au contraire ils ironisent sur eux-même. Notre guide lors de la visite du quartier Art Deco, qui était pourtant si fier des "reliques" qu'elle nous présentait, n'a ainsi pas hésiter à faire remarquer que leur ancienneté ne devait pas m'évoquer grand chose (des américains photographiant des marches en pierre de 1925 comme nous aurions fait avec un temple du XIIe siècle, ça fait sourire...).

L'hotel qui m'a accueuilli était le Miami River Inn : le seul bed & breakfast de la ville. Un petit îlot de verdure au milieu de la jungle urbaine. Ce batiment typique a réussi à être préservé, le long de la rivière Miami (qui a donné son nom à la ville).

Le Miami River Inn fut le point de départ et de repos parfait avant la folle journée que j'allais vivre.

2 commentaires:

jipy a dit…

Et ils étaient comment les "points de vue"?

Thibaut a dit…

LOL, comme d'habitude JP, j'ai tout fait pour les trouver!